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L'âge d'homme
11 octobre 2007

1087.Avec vous

12410367Elles sont presque toutes là. Bousculade dans mon appareil. Je vais en arranger quelques unes. Elles sont toutes pour vous. Quelques unes manquent encore mais... ce week end je les aurai capturées. Elles, ce sont les photographies que je suis allé faire pour vous. Encore un peu de patience, je sais, le temps semble long. Mais je dois zigzaguer entre diverses choses, dont certaines ne sont pas réjouissantes ; c'est la vie. Merci de votre indulgence. De votre compréhension. Mon existence ressemble en ce moment à une voiture qui serait lancée à pleine vitesse.
En attendant, je vous offre un petit texte presque sans importance écrit dans mon adolescence...

De ce temps là je vois le chemin qui poudroie au soleil Sous la chaleur accablante de juillet au milieu des pins

Nos pas l’un dans l’autre relayés par nos mains serrées Le ciel n’avait peut être jamais été aussi bleu que ces après midi là

 

Tu avais ce petit short blanc mêlé de rose et pas de culotte Sous un tricot bleu je devinai tes seins

 

D’un coup d’œil nos regards se mêlaient et on arrivait à tout oublier L’air devenait bouillant Nous faisions l’amour dans les bois Ta peau était douce La caresse de l’été fondait sur nous Cet unique été

 

De ce temps là je ne me rappelle plus bien Le souvenir de toi est une ligne en pointillés Un gigantesque puzzle où il manque des pièces Où je perds patience Où mes mains tremblent

 

Bien des années plus tard à Paris le soleil est encore là Dans le métro rien ne poudroie mais la chaleur est encore accablante Je ne te cherche plus Jamais je n’ai plus entendu ta voix

 

Je ne suis plus embrumé de toi Tu n’es plus ce léger voile qui me venait parfois sur les yeux

L’infime latence de ma vie

 

Longtemps je me suis senti coupable de toi Et puis un matin je t’ai intégrée

Ingérée Digérée

Comme une narine qui se débouche Tu es entrée dans mon existence Comme une fièvre.

 

Et c’est là que j’ai su.

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Commentaires
L
Pour les photos... tu as tout ton temps. Ne te précipite pas et prend le temps de respirer un peu!
A
"Qui va à l'île de Pâques, ne mourras pas à Pâques"<br /> (vieux proverbe Demoi)<br /> <br /> Sinon hein !<br /> On a le temps pour les photos....<br /> L'attente fait partie du plaisir...
S
Magique ! L'île de Pâques, c'est "l'endroit" où je voudrais aller avant de mourir (pas tout de suite, hein !)...<br /> et c'est comme si hier ou avant-hier tu étais allé là-bas y faire des photos pour moi !
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